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Patrick Mestelan

Architecte - Peintre - Écrivain

Né à Bayonne, France, il fait ses études à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich.

Pendant deux ans, il travaille pour la Coopération Culturelle et Technique à Alger.

 

Il est professeur à l’Ecole d’Architecture de l’Université de Genève puis au département d’Architecture de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne dont il sera le chef du Département durant trois ans.

 

Ses recherchent et publications tournent autour de la définition de la forme architecture en regard de la ville, du territoire et de leur histoire.

 

Ses principales œuvres, en association avec Bernard Gachet, ressortent des institutions humaines et de « l’embellissement » de la cité. Apparentées au rationalisme, elles sont empreintes de culture méditerranéenne. 

 

Il a été amené à visiter plus d’une soixante de pays, d’où il ramènera de nombreux croquis de voyage.

VISION

 

La peinture et le dessin ne cessent de m’accompagner dans ma vie d’architecte. Que ce soit l’aquarelle, la gouache, les craies, le fusain et les croquis de voyages, tous ont su me rester fidèles durant de longues années d’intensité diverses.

J’aime vagabonder d’une esquisse d’architecture à une surface de couleurs vives, un multiple désir d’expression pour mieux comprendre et appréhender le monde. La représentation des choses n’est-elle pas la meilleure façon de se les approprier pour mieux les aimer et les protéger ?

 

La peinture, plus intimiste, permet de plonger dans l’univers des formes et des couleurs sans en connaître l’issue. Si l’architecture refuse l’errance, la peinture l’invite à sa destinée.

 

La toute première orientation réside dans l’approche de la couleur construite selon plusieurs mélanges. Elle cherche à répondre à une première intuition et entraîne tous les choix qui lui succèdent. La couleur du fond devient une sorte de matrice pour les motifs et autres aplats se superposant : de la parenté, ton dans le ton, au contraste voire aux couleurs complémentaires. Il arrive que l’unité donnée par les traits sombres et nerveux rééquilibre la composition en accentuant l’intrigue de l’image.

 

La grande majorité de mes dessins joue sur l’ambiguïté des titres. Les noms donnés s’apparentent tant au monde réel, à la nature, qu’au monde abstrait, un concept, un sentiment, une émotion. Ils reflètent un sens caché qui pourrait être l’appréhension d’une vérité sans pouvoir la comprendre ou la partager.

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